du domaine des Montagnards

du domaine des Montagnards Chien du Saint-Bernard

Chien du Saint-Bernard

LA PERTE ou DECES d'un SAINT BERNARD

On vient de l'apprendre : c'est fini mon chien est très malade, irrécupérable et il n'y a vraiement plus rien à faire. Quelle décision prendre. Il faut être fort et courageux mais pour le bien être de l'animal, il faut l'euthanasier. Et là c'est la descente aux enfers. Mais il faut le faire. On peut avoir un peu de temps pour s'y préparer. Il faut profiter au maximum des derniers instants. Ce qui peut permettre d'affronter, consoler un peu, c'est de se dire, on va abréger leurs douleurs, leurs souffrances : on va délivrer leurs corps. On  les accompagnera jusqu'au bout, et ça c'est très important pour le chien. Dès que j'y pense, et je me souviens, pour OSTRAL et PRUNE, ils me remerciaient de leurs regards, je ne peux l'oublier. Je leur avais promis de ne pas les laisser souffrir.  Mes dernières nuits je les ai passées avec eux, les tenant dans mes bras et je repensais : ils ont vécus heureux et j'espère leur avoir apporter tout ce qu'ils attendaient dans leur vie de chien. Ensuite vous avez la possibilité de les enterrer (même si cela est interdit poids d'un chien supérieur à 25 kg) ou l'incinération individuelle. C'est ce que j'ai choisi et mes chiens (dans leurs urnes) sont toujours chez nous, près et avec nous.


Il n'y a rien qu'on puisse dire ni faire quand on vient de perdre son Saint Bernard. Aucun mot n'est assez grand pour soulager votre immense peine et chagrin. N'importe où : son regard est là, sa présence est partout et absente, on entend son souffle, sa respiration, ses ronflements, on devient fou, on déprime, c'est dur, très dur, on se dit que c'est impossible de vivre sans lui. Qu'allons-nous devenir, c'est insupportable. Quand on possède d'autres chiens, ils partagent notre douleur car eux aussi sont malheureux, et on s'accroche à eux pour survivre. Qu'on ne vient pas me dire qu'ils ne ressentent rien. C'est faux. Car quand Toscane a perdu sa soeur Tendresse, très jeune, elle est souvent retournée à l'endroit où on l'avait posé en attendant son incinération. Elle s'asseyait le regard dans le vide et espérait sûrement voir sa soeur revenir, se réveiller. j'ai même vu une larme coulait sur sa joue... puis avec le temps ça s'est passé.


Il faut faire son deuil, pleurer, il faut en parler mais avec des gens qui vous comprennent et ne vous jugent pas. Il faut du temps. Pour certains, reprendre un autre chiot peut permettre de passer le pas, il faut vivre autre chose.


De toute façon JAMAIS ON OUBLIERA celui qui vient de partir : c'est impossible et il ne le faut pas.


Il faut tenir compte aussi du mal être d'un chien lors de la perte d'un de ces congénères. Quand un de mes chiens part, je le montre à toute la famille. Il est nécessaire que le chien sente la mort dans le corps d'un de ses compagnons pour continuer. Nous souffrons et nous pleurons tous ensemble mais c'est aussi ensemble que nous surmonttrons notre douleur. Si le mental d'un chien dérive vers la déprime, je le soigne par homéopathie. Avec le temps il y a du mieux. Heureusement car le vie continue.